La basse électrique
Gary eut son premier instrument en 1983. C’était une copie d’une Precision Kay, défrettée dans l’espoir (vain) de sonner comme celles de Pino Palladino ou Jaco Pastorius ! En 1984, il acquiert une Eco acoustique fretless à Oxford et il joue de cet instrument avec l’orchestre de son père, Riverside Jazzmen, à Burnley. Une fois à Swansea, il acquiert une Aria Pro. C’est ensuite une basse sans tête Gordy qu’il achète chez Dawson’s à Burnley, juste avant de partir en France. Aujourd’hui, il utilise une Fender jazz bass jaune USA de 1978 et une Rickenbacker 4003 noire de 1999. En 2018 il achète un Musicman String Ray 5 cordes pour l’album « OR not to BE » du Pee Bee
Il utilise des Ernie Ball Slinky regular gauge.
La contrebasse
La première acquisition se fait pendant les soldes, au Reedy’s à Blackburn, en 1985 : une petite contrebasse d’étude. Depuis 1990, il est fidèle à une contrebasse française, une Jacquet fabriquée vers 1880 : 3 cordes à l’origine, avec des mécaniques anglaises. Acheté à Londres, cet instrument a aussi vécu au Japon ; il est entretenu par l’excellent luthier François Bonnier, à Antony. En 1991, elle a été prêtée à John Ore pour un concert de Sun Ra ; Marc Johnson a joué de cet instrument lors d’un stage de contrebasse à Capbreton.
Pendant longtemps il utilise des cordes Thomastik Orchestre. En 2018 il change pour les cordes D’Addario Zyex light A D G avec E Thomastik, notamment pour l’album « Night Bus ». Pour le prochain album « Second Trip » il utilisera des cordes en boyau filé acier Basso de Gerold Genssler à Berlin.
Pour ses déplacements à l’étranger, il utilise « la Volante », une contrebasse démontable conçue par Patrick Avigdor et assemblée par Maurice Dupont à Cognac.
La cellule
Sa première cellule, en 1985, était la Polytone, vendue par le contrebassiste Norman Fisk. À Swansea, le contrebassiste Thad Kelly lui vend l’Underwood qu’il utilise jusqu’en 1992 – date à laquelle il adopte la première Schertler. En rencontrant Hubert Liegeois, il passe à son système de bouchons avec le préampli Leig. Depuis 2013, il ajoute le Realist de David Gage. En 2018 suite à la recommandation de Chris Jennings il opte pour un sytème A.N.S fabriqué par Haen & Shäfer.
L’amplification
Son premier ampli était un Fender Sidekick 80W. Ensuite, il a acquis un Polytone Mini Brute 1 12’ neuf, en 1986 ; grâce aux soins d’Hubert Liegeois, celui-ci fonctionne toujours !
Il utilise parfois un Walter Woods de 1973, acquis en 2001, avec une baffle Acoustic Image EX ou Gallien Krueger 15’. Il utilise aussi une tête Acoustic Image Claris 200W pour pouvoir passer rapidement de la basse à la contrebasse dans le Pee Bee.
Tuba
À 16 ans, lorsqu’il commençait la contrebasse, les amis musiciens de son père (Jack Moore & Keith Simpkin) lui disaient : « Gary, quand est-ce que tu vas jouer de la vraie basse, de la basse de cuivre ?! » Ce à quoi il répondait : « ça, jamais ! »
Vers 2002, plusieurs facteurs se combinent : le disque de John Surman London Brass, le film Les Virtuoses tourné dans son Nord d’Angleterre d’origine (la nostalgie !), et le besoin de travailler la respiration lui donnent envie d’apprendre un instrument à cuivre.
Professeur à Jazz à Tours, Gary voit un euphonium à louer chez Halle Musique. Le patron, Philippe Coulais, le met immédiatement en contact avec Stéphane Balzeau, professeur au CRR de Tours. L’aventure commence. Depuis 2009, Il étudie chaque semaine avec Olivier Bourlon, professeur au conservatoire de Verrières-le-Buisson. En 2010, il participe avec son soubassophone au stage de Fred Wesley au festival de la Villette, à Paris. En 2016 il joue la pièce contemporaine « En Blanc et Bleue » de Christophe de Coudenhove.
En Angleterre, il acquiert deux tubas contrebasse Bb 3 pistons, dont un appartenait à Irvine Cole. Il joue également d’un soubassophone Conn en fibre de carbone.
Tabla
En 2015 il a eu le privilège de passer une semaine à étudier les rythmes indiens avec le maître percussionist Prabhu Edouard dans un stage organisé par l’Ariam Ile de France. Cette expérience l’a encouragé à s’inscrire dans le cycle de percussion d’Inde du Nord avec John Boswell à la Philharmonie de Paris. Actuellement il prend des cours avec Julien Leroy. Le fait de travailler ces rythmes l’inspire énormément et l’aide à développer des improvisations à la contrebasse ainsi que ses idées de composition.